Spirale d’Or
"
Quiconque
cultive la règle d’or du juste milieu se préserve du misérable
toit délabré et du palais trop envié."
(
Poète de la Rome antique)
la forme de la Spirale d’Or
La structure de la
Spirale d’Or
représente deux formes très connues de la géométrie
sacrée : la spirale du
nombre d’or (phi) et la
spirale de Fibonacci. Elle est la base de la
forme d’un crop circle connu sous le nom de "Formation ou Cercle de Hackpen
Hill" qui est apparu dans un champ de blé anglais en 1999.
Phi (nombre d’or) - "La clé de la physique du cosmos" (Platon)
Phi est une valeur constante qui est encore plus
mystérieuse et profonde
que pi dans ce qu’elle implique. Comme pi, phi est un nombre irrationnel
qui n’a pas de solution arithmétique. les décimales se poursuivent
à l’infini sans se répéter. Ce qui rend ce nombre
unique est le fait qu’il soit incorporé dans toutes les structures
organiques connues. De la structure osseuse de l’être humain, en
passant par la disposition des graines d’un tournesol jusqu’à
la spirale d’un coquillage, la proportion phi est présente, sous-jacente
à toute structure biologique, semblant être un
modèle géométrique
de la vie elle-même.
Platon est allé jusqu’à appeler la proportion phi la "
clé de la physique du cosmos". Phi est
calculé au 1.6180339+…, et alors qu’il ne peut être
résolu arithmétiquement, on l’obtient facilement à
l’aide d’un compas et d’une règle.
Le nombre d’or en architecture
La proportion
phi se retrouve dans l’architecture
de la
Grande Pyramide, dans le triangle
formé par la hauteur, le demi-côté de la base et l’apothème,
ou diagonale. En d’autres termes, la coupe transversale basique de la
structure démontre la
Section Dorée.
Si on attribue la valeur de 1 au demi-côté de la base, cela donne
la valeur de phi à l’apothème, et la racine carrée
de phi à la hauteur. La Section Sacrée est présente encore
et encore à
Giza de façon
bien plus déroutante et assommante (des volumes entiers ont été
rédigés au sujet des géométries appliquées
à la construction des pyramides).
La suite de Fibonacci et la spirale d’or
Il existe une suite de nombres, connue
sous le nom de suite de Fibonacci,
qui a un rapport particulier avec phi, et les pyramides de Giza. Initialement
postulée par le mathématicien médiéval Leonardo Fibonacci, cette
suite été utilisée pour décrire les caractéristiques
de la croissance des plantes. La voici: 1,1,2,3,5,8,13,21,34,55,89,144,233,
etc. Il faut ajouter les deux derniers nombres de la suite pour obtenir
le suivant comme dans : 1+1=2, 1+2=3, 2+3=5, 3+5=8, 5+8=13, etc.
|
 |
Le rapport entre cette suite et phi tient au fait qu’en divisant un terme
de la suite par le suivant, le résultat approche rapidement le nombre
transcendantal 1.6180339+... (Je ne vous ferai pas faire de calculs.
Observez simplement…)
1/1=1 2\1=2 3\2=1.5 5\3=1.66 13/8=1.625
21/13=1.615 34\21=1.619 55\34=1.617 89\55=1.6181
Plus on avance dans la suite, plus on se rapproche de phi. Bien-sûr, on
ne l’atteint jamais avec exactitude, puisque c’est un nombre irrationnel,
mais on ne cesse de s’en rapprocher à l’infini.
La suite peut être représentée graphiquement par la forme
d’une spirale, qu’on appelle la
Spirale
de Fibonacci. La spirale est quasiment identique au graphique de la spirale
logarithmique de la proportion phi, connue sous le nom de la Spirale d’Or.
(La différence est que la spirale de Fibonacci est une interprétation
en nombres entiers de la Spirale d’Or, arithmétiquement impossible,
ayant ni début ni fin. La spirale de Fibonacci a un commencement défini).
La spirale de Fibonacci et les pyramides de Giza
Des prises de vues aériennes montrent que les pyramides de Giza sont
positionnées de telle sorte qu’elles se trouvent sur une ligne
qui représente avec exactitude une spirale de Fibonacci. La spirale passe
exactement au centre de chaque pyramide.